Route du sel et route de l'art sacré dans l'ancien comté de Nice -1
Nous tenons tout d'abord à remercier le romancier Christian MARIA membre du Cercle Bréa qui a eu la gentillesse de nous fournir le diaporama de cette conférence en puisant dans ses archives iconographiques.
INTRODUCTION : POURQUOI LE SEL ?
Il ne faut pas perdre de vue que le sel a été autrefois une denrée primordiale pour la conservation des aliments en l’absence de congélateurs. Viandes, poissons étaient séchés et salés, et bien sûr il était utilisé pour les charcuteries ; il servait également dans l’industrie (tanneries) et l’élevage.
En dehors des zones côtières qui pouvaient bénéficier soit de salines soit d’un approvisionnement par voie maritime, il était donc indispensable de transporter le sel par voie terrestre pour les régions de l’intérieur. Déjà à l’époque de Charles 1er d’Anjou comte de Provence, en 1259, il y a la mise en place d’une convention économique entre la commune de Cunéo (ou Coni) et Charles 1er précisant que les habitants de Cunéo sont d’accord pour acheter leur sel à la gabelle de Nice, évidemment à condition de pouvoir franchir les cols facilement. Cette convention ajoutait que « tous les marchands transportant des marchandises et en particulier du sel allant vers Nice ou en revenant » auraient droit à la libre circulation sur le territoire de Cunéo mais aussi que cette route du sel sera ouverte également aux marchands qui viennent de Pavie ou d’Asti.
Cette situation convient tout à fait aux États de Savoie à cheval sur le massif alpin avec l’acquisition du Piémont en 1418.Cela se traduit par deux phénomènes : d’abord la mise en place d’un réseau routier sommaire Sud-Nord à partir des ports de Villefranche et Nice, et ensuite un enrichissement des villages-étapes, en raison des activités liées au trafic muletier (maréchaux-ferrants, auberges, fourrage, location des magasins…) et de la taxation de la marchandise – la fameuse gabelle dont les revenus permettent l’amélioration et l’entretien des chemins. D’ailleurs pour montrer l’importance de la gabelle du sel de Nice, Jacques Cœur, le célèbre argentier du roi de France Charles VII, la convoite sans résultat. Cet enrichissement se matérialise par une richesse artistique religieuse. En effet, en l'absence d’automobiles, d’électro-ménager, d’Amazone, des grandes surfaces temples actuels de la consommation, nos ancêtres investissaient pour la vie éternelle.
Ce sont ces deux aspects que je développerai dans le verbatim suivant.
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