Route du sel et de l'art sacré dans l'ancien comté de Nice - 3

Tout d'abord, nous tenons à remercier le romancier Christian MARIA membre du Cercle Bréa qui a eu la gentillesse de me fournir le diaporama de cette conférence en puisant dans ses archives iconographiques.

Cet article fait suite aux parties 1 et 2 publiées précédemment.

I- LA MISE EN PLACE D’UN RÉSEAU ROUTIER SOMMAIRE SUD-NORD

B) LA ROUTE PAGARINE : DIRECTION CONI PAR LE COL DE FENESTRE

Ce nom désigne la route qui allait de Nice vers le Piémont en passant par le col de Fenestre au Nord-Est de Saint-Martin Vésubie. Mais le tracé pouvait avoir des variantes.

La principale passait par L’Escarène.

Puis bifurquait vers Lucéram, passait par le col de Porte, Loda.

Il arrivait alors à Lantosque avec arrêt au couvent San Brancai (Saint Pancrace).

Puis c’était l’arrivée à Roquebillière (Saint Michel du Gast).

Enfin la halte de Saint Martin où des membres de la famille notable des Gubernatis furent entrepreneurs des gabelles, en particulier du sel ; leur « palais » situé dans l’actuelle rue Cagnoli, est caractérisé par une grande arche qui servait pour la réception et le renvoi des marchandises. C’était l’avant dernière étape avant l’arrêt à l’hospice de la Madone de Fenestre, puis la montée vers le col. En effet dès le VIIe siècle un refuge avait été édifié par des moines, le sanctuaire datant du XIIIe siècle.